Le dimanche 19 mai, la météo avait prévu de la pluie, mais armés de courage, les Reines de quartier, les membres de l'association, et toute l'équipe d'organisation se préparent tout de même à élire sa Reine des Mai 2019. Et ils ont bien fait, car les éclaircies étaient au rendez-vous.
Comme chaque année, c'est grâce à une parade costumée que la Reine des Mai 2018 et les Reines de quartier sont amenées jusqu'à l'estrade. Axelle Polido conclu son règne avec un émouvant discours, tandis que le jury est appelé à se présenter, et un jury bien particulier: Jean-Luc Gag, conseiller municipal à la Ville de Nice, Jean-François Marro, président de l'association Nissart Per Tougiou, et trois anciennes Reines des Mai: Mathilde Rosso, Reine des Mai 2014, Manon Tremoulet, Reine des Mai 2015 et Eléa Monteverdo, Reine des Mai 2016.
Public et jury désormais en place, les candidates sont invitées à démarrer leurs discours et leurs prestations. C'est Natalia et sa danse nostalgique qui commence, suivie de Coline et son sketch au bon goût de pan-bagnat, et le show se conclu par Marion et sa scénette en hommage aux plus râleurs de nos grands-parents.
Le jury peut désormais délibérer, mais certaines candidates déchues s'emparent de la scène pour exprimer en chanson leur rage et leur détermination. Elles sont finalement mises dehors par Richard Cairaschi qui avait préparé quelques petites blagues pour faire patienter le public.
Car pendant ce temps, dans les coulisses, les Reines de quartier apprennent la nouvelle: Natalia vient d'être élue Reine des Mai 2019, et elle doit enfiler le costume officiel pour monter sur scène en grande trombe.
Sur scène, enfin, la nouvelle est rendue publique, Natalia entre pour recevoir sa banderole officielle et sa couronne.
Le public lui fait une ovation, le chant "Nissa la Bella" est envoyé en coeur.
Une fois descendue de scène, la nouvelle Reine est demandée de tous les côtés: les médias veulent leur interview, public et photographes lui demandent de poser, et on l'invite déjà à des événements dans l'année. Car désormais, Natalia est devenue la représentante de la culture niçoise, et on compte sur sa jeunesse et son énergie pour illuminer les fêtes locales.
(Cliquez sur les photographies de Frédéric De Faverney pour les agrandir)
