Fêter le mois de mai, mois du renouveau, est une vieille tradition européenne qui prend ses racines sans doute dans la civilisations grecque. Dans la région niçoise, on le fêtait par des réjouissances et des danses autour d'un arbre fleuri, dans tous les quartiers de Nice et les villages de l'arrière pays.
A la fin du XIXème siècle, la coutume des mai s'estompe pour ne devenir, en 1900, qu'un vague souvenir nostalgique que les plus vieux racontent aux plus jeunes...
Mais ces jeunes décident de remettre au goût du jour cette tradition ancestrale, et en 1907 Menica Rondelli, l'auteur de l'hymne officiel de Nice "Nissa la bella", et Léon Barbe, journaliste à l'Eclaireur de Nice, font revivre dans chaque quartier les fêtes des Mai. Les comités de quartier s'occupent de l'organisation, et se dotent d'une reine et de demoiselles d'honneur en costume niçois.
Ainsi, tout au long du XXème siècle, des centaines de jeunes filles ont eut l'honneur de porter la couronne, et de représenter fièrement leur quartier. Le dernier jour du mois de Mai est organisé une grande cérémonie de clôture avec l'élection de la Reine des Reines des Mai.
Mais aprés les années 60, une fois de plus la coutume s'estompe, on installe les Mai aux jardins de Cimiez, et les fêtes de quartier ne redeviennent qu'un vague souvenir nostalgique que les plus vieux aiment à raconter aux plus jeunes...
Et une fois encore, les jeunes ont réagit, et certaines associations ont recommencé à organiser des fêtes des Mai dans les quartier à partir des années 2000. Nissart Per Tougiou en fait partie, et, en 2011, a désigné une reine qui s'est présentée en costume et a enjolivé la fête.
En 2014, pour la première fois, le concept de la Reine des Mai est repensé. Plus de désignation, mais bien une réelle élection, et un véritable statut à gagner. De nombreuses associations reconnaissent le statut de la gagnante, et une année durant elle représente la culture niçoise.
Quelques Reines des Mai au XXème et XXIème siècle: